
“Trop de sel, trop de sucre, trop de gras !” — ce refrain, on l’entend partout. Mais faut-il vraiment bannir le sel sucre gras de nos assiettes ? Derrière cette diabolisation, se cachent trois nutriments essentiels à notre santé. Le sel, le sucre et le gras sont autant de carburants, de régulateurs et de sources de plaisir qui accompagnent notre quotidien. Le vrai problème n’est pas leur existence, mais leur excès et leur mauvaise qualité, souvent invisibles dans les aliments transformés. Alors, comment réconcilier notre alimentation avec ce trio mal-aimé ?
Sel : l’ami discret à surveiller
Le sel (chlorure de sodium) joue un rôle vital : équilibre hydrique, contraction musculaire, transmission nerveuse. Sans sel, pas de vie.
Mais en excès (au-delà de 5 g/jour selon l’OMS), il favorise l’hypertension, la rétention d’eau et le risque cardiovasculaire.
Où se cache-t-il ? Dans les plats préparés, charcuteries, fromages et même dans le pain.
Astuce zen : réduis le sel caché en cuisinant maison, parfume tes plats avec herbes, épices et zestes d’agrumes.
Sucre : carburant vital ou piège sucré ?
Le sucre, sous forme de glucose, est le carburant numéro un de nos cellules et de notre cerveau. En petites doses, il donne un vrai coup de fouet.
Mais les sucres ajoutés (sodas, pâtisseries, produits industriels) sont responsables de pics glycémiques, fatigue, surpoids et déséquilibre du microbiote. L’OMS recommande de ne pas dépasser 25 g/jour (soit 5 cuillères à café).
Où se cache-t-il ? Dans les boissons sucrées, les sauces industrielles, les céréales du petit-déjeuner.
Astuce zen : privilégie les glucides complexes (céréales complètes, légumineuses), garde les douceurs comme un vrai plaisir et non un réflexe.
Gras : coupable idéal ou allié vital ?
Le gras est indispensable : membranes cellulaires, hormones, absorption des vitamines A, D, E et K.
Ce n’est pas le gras qui fait grossir, mais la qualité et la quantité. Les graisses industrielles et trans (fritures, margarines hydrogénées) sont à éviter.
Bons gras à privilégier : huile d’olive, colza, noix, poissons gras.
À modérer : charcuteries, beurre en excès, fritures.
Astuce zen : vise la variété — un filet d’huile d’olive crue, une poignée de noix, un poisson gras par semaine = équilibre naturel.

Conclusion
Le sel sucre gras ne sont pas des ennemis, mais des nutriments essentiels. Le danger vient des excès et de la mauvaise qualité. Retrouver une alimentation maison, variée et consciente, c’est dire oui au plaisir tout en respectant son corps.