Une crème veloutée, parfumée et subtile, contrastant avec le craquant du caramel chaud, signature parfaite de la bistronomie.
Verser la crème et le lait dans une casserole.
Fendre la gousse de vanille en deux, gratter les graines, mettre graines + gousse dans le mélange.
Porter doucement à ébullition, couper le feu, couvrir et laisser infuser 15 min.
Blanchir les jaunes d’œufs avec le sucre (fouetter sans faire mousser excessivement).
Retirer la gousse de vanille de la crème, puis verser progressivement la crème tiédie sur les jaunes, en fouettant doucement.
Passer le mélange au chinois fin pour obtenir une texture lisse et soyeuse.
Préchauffer le four à 100 °C (chaleur statique de préférence).
Répartir l’appareil dans des ramequins en porcelaine peu profonds (pour une belle surface de caramélisation).
Cuire au bain-marie environ 45 à 50 min : la crème doit être prise mais encore tremblotante.
Laisser refroidir puis réserver au réfrigérateur au moins 1h.
Juste avant de servir, saupoudrer uniformément de cassonade.
Caraméliser au chalumeau de cuisine (ou sous le gril du four très chaud).
Laisser reposer 1-2 min pour que le caramel durcisse et forme une croute craquante et fine.
Servir la crème bien froide avec la surface dorée et brillante.
Poser le ramequin sur une petite assiette élégante avec :
une tuile croustillante à l’amande ou
un mini-sablé breton pour la gourmandise.
Décorer de quelques micro-herbes sucrées (oxalis, pensée comestible) pour un côté raffiné.
Accord mets/vin : Un Sauternes, un Monbazillac ou un Côteaux-du-Layon